TROIS JOURS AU PARADIS EN ITALIE
Marie-Jo Baudère revient d'Italie, où elle était suivie par une équipe de tournage de TF1, pour retrouver la trace de ses ancêtres.
30 ans qu’elle n’avait pas foulé ces terres. Marie-Jo Baudère, dont la mère est née dans la Vallée d’Aoste – région autonome située au nord-ouest de l’Italie – a retrouvé sa famille pour trois jours de complicité, de rencontres. Mais aussi de découvertes. Car si elle a fait ce si long voyage depuis Port-en-Bessin, c’était pour partir sur les traces de son passé. Du côté de sa mère, Marie-Jo Baudère, passionnée de généalogie, n’avait pu remonter plus loin dans son arbre que la génération de ses grands-parents. Seule possibilité pour elle de continuer : consulter les registres de la mairie de Donnas, le village familial. Une expédition qu’elle attendait de longue date, rendue possible après un coup de téléphone d’une équipe de tournage de TF1. « Les journalistes recherchaient des personnes voulant partir à l’étranger sur les traces de leurs aïeux », se souvient Lucette Schotte, la présidente de « Généalogie Ma passion ». C’était en avril dernier. Et l’occasion était trop belle pour passer à côté.
Les membres de l’association portaise ont donc multiplié les manifestations pour financer en partie le voyage de Marie-Jo. Avant son départ mercredi dernier. « J’étais très euphorique et impatiente. C’était l’occasion de revoir mes cousins et d’en rencontrer d’autres », se réjouit-elle encore. Depuis son retour dimanche, Marie-Jo est sur un petit nuage. A la mairie de Donnas, elle a pu retrouver l’acte de naissance de son arrière-grand-père. Une grande découverte qui en appellera d’autres car si par manque de temps, elle n’a pu remonter plus loin, elle connaît également maintenant le nom de son arrière-arrière-grand-père, qui a signé cet acte de naissance et de baptême. Marie-Jo compte donc bien retourner prochainement dans ce village à flanc de falaises. « Peut-être au printemps avec Lucette (la présidente) pour lui faire découvrir la région ». Ou alors avec ses enfants en août.
Un arrière-grand-père humaniste
Lors de son périple, la passionnée de généalogie a également fait d’autres découvertes riches en émotion. « J’ai retrouvé la maison où est née ma maman. Elle est restée dans le cercle familial. C’était très émouvant ». Tout autant que de parcourir pour la première fois la parcelle de vignes que lui a en partie léguée son grand-père. « J’ai goûté au raisin, il est très sucré, c’est très bon ». Au raisin, mais aussi au vin évidemment. Et aux spécialités locales. Châtaignes, polenta, fontina… Elle a tout apprécié, dégusté, savouré avec les siens, autour d’un copieux et convivial repas. « Les journalistes ont été très surpris par l’accueil qu’ils nous ont réservé. En chœur, ils ont repris des chants italiens et je les ai accompagnés à l’harmonica », raconte-elle, les larmes aux yeux. « C’était très chaleureux ».
Et les bonnes surprises ne se sont pas arrêtées là. Puisque Marie-Jo a pu découvrir qu’un musée avait été érigé en l’honneur de son arrière-grand-père. « Au début des années 1900, il a fondé la confrérie du Saint-Esprit. Au début, il donnait la soupe aux pauvres et quand il s’est rendu compte qu’il y avait autant de demandes, il est allé de village en village recueillir des dons de lait ». Un héritage d’humanité qui la rend fière. Très fière.
Le périple de Marie-Jo sera à découvrir dans l’émission Reportages sur TF1 en février prochain.
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